Programme Maisons de Solidarité

Des familles nombreuses s’entassent dans des abris de fortune que l’on ne peut même pas nommer « cabanes ». Parfois, ces abris de quelques mètres carrés ne sont constitués que de quatre troncs d’arbre en guise de piliers, et d’un toit de feuillage. La cloison extérieure est faite des bouts de toile raccommodés provenant des sacs de riz. Aux moindres intempéries, l’eau et le vent s’infiltrent partout.

 A l’arrivée des moussons, certains de ces abris risquent de s’écrouler aux premières rafales de vent, ou d’être emportés par les inondations. Sans parler du problème d’hygiène...

Devant ces situations insoutenables, nos membres se sont mobilisés pour frapper aux portes d'entreprises françaises qui puissent nous aider à financer notre programme « Maisons de solidarité » offrant un logement aux familles les plus démunies.

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Un logement solide à quel prix ?
L’objectif est de construire au moindre coût un logement qui résiste aux intempéries. Le cahier des charges est basé sur un modèle simple et économique que tout entrepreneur local sait faire pour quelques centaines d’euros.
Chaque maison de solidarité est construite sur une fondation solide avec une structure composée essentiellement d'un soubassement, de six piliers robustes souvent en béton et d'un toit en tôle. Dans la région de Cần Thơ, la famille bénéficiaire vient chercher elle-même les piliers et couvre les murs avec les matériaux (feuilles de lataniers, briques,...) selon ses propres moyens.

Début 2009, le coût d’une maison de solidarité d'une surface d’environ 28 m² est de 330 € .

 

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Qui sont les bénéficiaires ?
Une question se pose : avec un budget nécessairement limité, qui doit-on aider ? Dans cette région déshéritée, il y a tant de de familles pauvres, mais certaines ont moins de chance que d’autres pour s’en sortir. Nous pensons aux personnes âgées vivant seules, aux personnes handicapées ou aux veuves sans qualification devant nourrir des enfants. Ni l’entourage de ces gens, tout aussi démuni, ni les autorités locales ne sont en mesure de les aider. Depuis longtemps, Père Hậu et son équipe très dévouée sillonnent la région, connaissant ainsi toutes les familles et apportant leur aide aux plus démunis, avec le peu de moyens qu'ils ont. Le constat de leurs vraies conditions de vie facilite ainsi le choix des familles prioritaires pour l’attribution de logement.

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La réalisation du projet
Suite à nos démarches en Basse Normandie, le groupement des entreprises du bâtiment du Calvados, HPE14, nous a permis de réaliser le rêve de ces familles pauvres du  Việt Nam. Les entreprises du groupement ont contribué à l’essentiel de notre financement du programme Maisons de Solidarité.

Sur le terrain, la réalisation est confiée à des entrepreneurs locaux choisis par Père Hậu et son équipe.

Du point de vue du processus, nous adoptons une démarche prudente : la construction par tranche. Une tranche après l’autre. Le suivi jusqu’à l’achèvement est assuré par le Père Hâu et son équipe, qui nous informent régulièrement de l’état d’avancement.

Notre programme de maisons de solidarité a débuté avec la construction dans les villages de Cà Mau (Cái Rắn et ses environs), puis s’étend progressivement à d’autres villages de Cần Thơ (Ô Môn et Định Môn).

Début  2009, nous avions réalisé 91 maisons à Cà Mau et à Cần Thơ. Depuis, faute de financement, il n'y a pas eu de lancement de nouvelle tranche.

  • 42 à Phú Hưng et Tân Hưng (Cà Mau),
  • 2 à Đầm Dơi (Cà Mau),
  • 45 à Định Môn (Cần Thơ),
  • 2 à Bao Beo (Cà Mau).


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Perspectives
Notre budget sera toujours trop modeste pour satisfaire toutes les demandes, mais nous nous efforçons de réaliser le toujours plus avec ce que nous avons, grâce à la simplicité et à l’efficacité de l’équipe locale.

Merci aux entreprises donatrices de Basse Normandie, qui nous ont permis d'initier notre programme "Maisons de Solidarité", et de l'amener jusqu'au stade actuel. Pour l'avenir, nous sommes sûrs que notre appel à la générosité et aux bonnes volontés continuera à être entendu, et que de plus en plus de familles déshéritées bénéficieront d’un logement décent.

En 2009, 94 maisons ont pu être réalisées.

En 2012, VFE a reçu le financement pour 52 maisons mais ce projet est en attente car le prix et la qualité des matériaux avaient beaucoup changé.